Le travail de potier

Hélène travaille un grès de Saint-Amand-en-Puisaye – Nièvre.
La Puisaye possède un des plus gros gisement de grès en France. C’est aussi là que s’est créé le CNIFOP – Centre de formation et d’initiation à la poterie –, l’école dans laquelle Hélène a appris le métier de potier.
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La production se fait en petites séries, et par étapes :
  • Tournage de la terre molle
  • Tournassage, finition quand la terre est plus ferme
  • Décor par incisions au moment du tournassage
  • Ansage et garnissage si besoin

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Quand les pièces sont bien sèches – au bout de 15 jours à un mois – vient l’étape de l’émaillage par trempage à la louche.
Les émaux d’Hélène sont au nombre de 5 : un émail intérieur blanc cassé pour l’intérieur, et 4 autres pour l’extérieur – bleu, vert, beige et rouille.
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Hélène a mis au point ses émaux avec des minéraux de base – néphéline, feldspath, chaux, kaolin, silice… – et avec des oxydes métalliques – fer, cobalt, cuivre.
Elle les émaille sur pièces crues par trempage.
Cette étape est très délicate et ne supporte aucuns chocs, les pièces sèches étant très fragiles.
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L’enfournement qui suit est un jeu de construction minutieux
La capacité du four à gaz est de 250 litres.
La technique utilisée est la mono-cuisson – une seule cuisson pour la terre et l’émail .
C’est une étape cruciale car elle finalise toute l’attention apportée à chaque pièce.